Les plaies de Beyrouth, selon Ieva Saudargaite

Sunday throne, view to the city © Ieva Saudargaite

D’origine lithuanienne, Ieva Saudargaite vit au Liban depuis de nombreuses années. Son projet intitulé « Life despite here » (La Vie malgré ici) est un des cinq finalistes du nouveau Prix international de photographie d’architecture et de paysage Gabriele Basilico. Comme le maître de la photographie contemporaine du paysage urbain, elle s’est formée à l’architecture avant de s’adonner avec passion à la photographie. Si Gabriele Basilico, décédé en 2013, est connu pour ses portraits dépeuplés du centre-ville de Beyrouth depuis la fin de la guerre (lire « Beyrouth, Basilico et les barbares » in L’Orient Littéraire N°100), Ieva Saudargaite brasse plus large, fouille avec son objectif la capitale et sa périphérie, documente les nombreuses plaies du tissu urbain et traque les maux endémiques qui frappent nos vies et notre ville. Il en ressort une série étonnante, magnifique, d’images qui tiennent à la fois du diagnostic clinique et de la poésie visuelle. Une Libanaise de cœur à suivre de près.

Arrival | Departure © Ieva Saudargaite
Waiting for you by the birke, brother’ © Ieva Saudargaite


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